Avec le début de la Semaine de la mode à Montréal, les médias ont relancé la question du poids des mannequins. Ils ont "spinné" depuis lundi des dizaines de reportages sur l'anorexie et sur les "horribles" agences de mannequins qui demandent à ces jeunes filles d'être toujours plus maigres. Et c'est sans parler du ministre Couillard qui a embarqué dans l'arène.
Mais puisque Le Soleil a décidé de rester spectateur de ce débat, je vais donc rappeler ici même mon point de vue sur la question.
L'an dernier, je publiais un article sur le métier de mannequin à Québec. Quatre agences se font la lutte dans la Capitale pour obtenir les quelques grands contrats chaque année. Et ces agences emploient chacune une dizaine de mannequins dits standards ainsi qu'une vingtaine de filles dites "populos", c'est-à-dire photogéniques, mais trop petites pour être mannequins.
Si toutes les filles qui défilent ont comme point commun d'être grandes (plus de 5 pieds 8 requis), leurs mensurations varient d'une à l'autre. Et on remarque que ce sont les tailles 5 à 8 qui travaillent le plus. Donc, pas de taille 0 ou 2 chez les mannequins de Québec, ni de look androgyne. Et aucune fille de Québec ne ressemble aux squelettes que l'on a vu défiler en Europe.
D'ailleurs, moi-même quand je fais un shooting, je sélectionne toujours une fille bien proportionnée, mince (mais pas maigre) et souriante !
Mais puisque Le Soleil a décidé de rester spectateur de ce débat, je vais donc rappeler ici même mon point de vue sur la question.
L'an dernier, je publiais un article sur le métier de mannequin à Québec. Quatre agences se font la lutte dans la Capitale pour obtenir les quelques grands contrats chaque année. Et ces agences emploient chacune une dizaine de mannequins dits standards ainsi qu'une vingtaine de filles dites "populos", c'est-à-dire photogéniques, mais trop petites pour être mannequins.
Si toutes les filles qui défilent ont comme point commun d'être grandes (plus de 5 pieds 8 requis), leurs mensurations varient d'une à l'autre. Et on remarque que ce sont les tailles 5 à 8 qui travaillent le plus. Donc, pas de taille 0 ou 2 chez les mannequins de Québec, ni de look androgyne. Et aucune fille de Québec ne ressemble aux squelettes que l'on a vu défiler en Europe.
D'ailleurs, moi-même quand je fais un shooting, je sélectionne toujours une fille bien proportionnée, mince (mais pas maigre) et souriante !
Marilou, de l'agence Eva, est l'une des mannequins les plus populaires à Québec. Et elle habille une taille 5 !
Alors, d'où vient l'influence des jeunes filles qui veulent tant maigrir ? On devrait plutôt se tourner vers les stars hollywoodiennes qui n'en finissent plus de perdre du poids, vers les manufacturiers de vêtements qui proposent des coupes hyper sexy et ajustées aux fillettes de 9 ans et vers nous, en tant que société dite avancée !
En passant, une suite sur le film sur l'anorexie La peau et les os, 15 ans plus tard, sortira sur les écrans dans les prochaines semaines. Ça ne pouvait pas mieux tomber !
Commentaires
Mouuuahahahhaa
(commentaire très constructif ici)
Par contre, si le métier demande certains sacrifices, elles n'ont pas à s'y soummettre si elles ne le veulent pas, même malgré la pression. Elles sont relativement jeunes, elles ont tout le temps de faire autre chose! ;)
Et ce n'est pas le premier métier qui demandera certains sacrifices.
Pour ma part, j'ai refais le calcul de mon IMC ce matin...
et pour être considéré maigre, je devrais perdre 30 kg (66 lbs)
Imaginez le degré de mon obésité! ;)
Donc, pas de mannequins trop maigres à Québec, ni de pression des agences !